LUTTE CONTRE LES VIOLENCES FAITES AUX FEMMES

Publié le par Catherine leininger

Dès 1999, l'Assemblée générale des Nations Unies, a proclamé le 25 novembre, journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes.

Le mardi 13 décembre 2005, une loi visant à renforcer la prévention et la répression des violences a été adoptée à l’Assemblée Nationale,

 Le 8 février 2006, Amnesty International a rendu publique son étude sur "les violences faites aux femmes en France, une affaire d'Etat". Cette étude s'inscrit dans sa campagne mondiale lancée en mars 2004 et destinée à lutter contre les violences faites aux femmes dans le monde.

 Le
26 novembre 2008, Valérie Létard, secrétaire d'Etat chargée de la Solidarité, s'exprimait au colloque de Choisir la Cause des Femmes : la clause de l'européenne la plus favorisée.
" Hier, avait lieu la journée internationale de la lutte contre les violences faites aux femmes. Le Premier ministre François FILLON est venu devant les associations que j’avais réunies au secrétariat d’Etat pour leur témoigner son engagement complet à leurs côtés dans cette cause. Et il nous a réservé une annonce importante. Il a en effet décidé que la lutte contre les violences faites aux femmes serait une cause d’intérêt général en 2009 et a invité les associations à constituer un collectif en vue de la grande cause nationale 2010. C’est important, je dirais même que c’est majeur et je voulais vous en faire part pour qu’ensemble nous soyons en mesure de relever le défi de la préparation de cette grande cause. Depuis un demi siècle de très nombreux progrès ont été accomplis pour l’égalité entre les femmes et les hommes et les droits des femmes ".

Le mercredi 25 novembre 2009 avait lieu la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes.
Cette lutte contre les violences faites aux femmes devient la grande cause nationale de 2010. Le Premier ministre François Fillon a annoncé mercredi un renforcement du cadre juridique de protection des victimes, la création d'un délit de "violences psychologiques" au sein du couple, la mise en place de l'expérimentation d'un bracelet électronique pour contrôler l'éloignement du conjoint violent et d'un portable d'urgence mis à disposition des victimes. Deux mesures imaginées par le gouvernement espagnol qui vont être reprises par la France pour protéger les femmes battues.

Au delà de ces deux dispositifs concrets, l'Espagne a également misé sur de nombreuses campagnes de communication pour tenter d'éradiquer le fléau de la violence conjugale.

En France, la situation semble avoir peu évolué : 156 femmes sont mortes sous les coups de leur mari ou compagnon soit une femme tuée tous les deux jours et demi et 675000 femmes ont été victimes de violences au cours de ces deux dernières années. La loi de décembre 2005 relative aux violences conjugales n'est toujours pas appliquée...

Le portable d'urgence et le bracelet électronique ne s'adressent qu'aux personnes condamnées ou victimes reconnues et qui vivent séparées. La prévention, l'information des femmes sur leurs droits en cas de violences, la vigilance de l'entourage familial, des amis, sont autant d'atouts pour que ces femmes ne se sentent plus isolées et osent rompre le silence dans lequel elles se sont enfermées.

Numéro de téléphone national unique : 3919 (prix d'un appel local), accessible du lundi au samedi de 8h à 22h, les jours fériés de 10h à 20h.

Publié dans Droit des femmes

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