LUC CHATEL ET LES GROSSESSES PRECOCES
Vous vous souvenez, c'était en novembre 2009, la Présidente de la région Poitou-Charentes, Ségolène Royal, mettait en place un système de " chèques contraception "destiné aux adolescentes mineures, malgré l'opposition ferme du ministre Luc Chatel, pour qui l'éducation nationale n' " avait pas à se substituer au planning familial ".
Ségolène Royal avait fait valoir le nombre de grossesses précoces dans sa région, la difficulté pour les élèves des lycées ruraux de se rendre au planning familial, la distribution déjà effective de la pilule du lendemain dans les établissements scolaires. Elle avait de plus, reçu l'accord unanime de tous les conseillers généraux de la majorité et de l'opposition de sa région et avait autorisé les infirmières scolaires à remettre ce " pass contraception " afin de lutter contre les grossesses précoces non désirées chez les jeunes filles mineures.
Et l'on apprend hier à la lecture du Figaro que le ministre de l'Education, Luc Chatel, réflechit à un système permettant aux jeunes filles de se procurer un contraceptif auprès d'un médecin, gratuitement et anonymement. Très opposé à la proposition de la présidente de Poitou Charentes, il a enfin admis que le sujet de la contraception et le nombre d'avortements chez les mineures était préoccupant . Cette mesure rejoint en partie celle de Ségolène Royal et permettrait de pallier à l'absence de centres de planning familial dans les zones rurales, reste pourtant posé le problème du coût et du remboursement de la consultation chez un médecin, qui n'est pas gratuite contrairement à ce qui est mis en place dans le système du chèque contraception.
Le nombre d'avortements chez les jeunes femmes de moins de 20 ans est en constante augmentation, il serait temps de mettre en place dans les collèges et lycées, une véritable information sur la sexualité et ses risques.
A LIRE OU A RELIRE :
CHEQUE CONTRACEPTION POUR SEGOLENE ROYAL
Ségolène Royal avait fait valoir le nombre de grossesses précoces dans sa région, la difficulté pour les élèves des lycées ruraux de se rendre au planning familial, la distribution déjà effective de la pilule du lendemain dans les établissements scolaires. Elle avait de plus, reçu l'accord unanime de tous les conseillers généraux de la majorité et de l'opposition de sa région et avait autorisé les infirmières scolaires à remettre ce " pass contraception " afin de lutter contre les grossesses précoces non désirées chez les jeunes filles mineures.
Et l'on apprend hier à la lecture du Figaro que le ministre de l'Education, Luc Chatel, réflechit à un système permettant aux jeunes filles de se procurer un contraceptif auprès d'un médecin, gratuitement et anonymement. Très opposé à la proposition de la présidente de Poitou Charentes, il a enfin admis que le sujet de la contraception et le nombre d'avortements chez les mineures était préoccupant . Cette mesure rejoint en partie celle de Ségolène Royal et permettrait de pallier à l'absence de centres de planning familial dans les zones rurales, reste pourtant posé le problème du coût et du remboursement de la consultation chez un médecin, qui n'est pas gratuite contrairement à ce qui est mis en place dans le système du chèque contraception.
Le nombre d'avortements chez les jeunes femmes de moins de 20 ans est en constante augmentation, il serait temps de mettre en place dans les collèges et lycées, une véritable information sur la sexualité et ses risques.
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