MESURES SECURITAIRES DU GOUVERNEMENT

Publié le par Catherine LEININGER

Le thème de l'insécurité a donné lieu a de vives polémiques entre l'UMP et le PS ce week-end, échange de bons mots sur fond d'élection présidentielle, il ne faut pas oublier cette échéance et les prises de position des uns et des autres. La lutte ( et non la guerre ) contre la délinquance et l'insécurité seront des thèmes déterminants lors de la future campagne présidentielle.

 

Depuis les graves violences qui ont fait récemment la Une des journaux dans les villes de Grenoble et Saint-Aignan, à Perpignan au printemps dernier et plus ou moins régulièrement dans nos grandes villes et métropoles où existe des zones de non-droit, le gouvernement affiche un volontarisme forcené dans la lutte contre la délinquance et les propositions pour y remédier sont pléthoriques.

 

Sont-elles pour autant fondées et applicables ?

 

Le problème de la délinquance et son évolution existe, car si la délinquance crapuleuse tend à s'infléchir, les autres formes de délinquances sont en progression . Il faut donc les traiter avec sérieux, réalisme, justice et fermeté. Ce ne sera pas simple mais il faut le faire. Il semble en outre que les actes de violences sont commis par des délinquants de plus en plus jeunes et les moyens pour y remédier semblent soit complètement dépassés soit inappliqués .... Non seulement il faut prévenir la délinquance mais il faut aussi la punir. La jeunesse ou la minorité d'un individu ne doit plus être un prétexte, une excuse pour ne pas être passible d'une condamnation ou de la non exécution d'une peine de prison entérinée par un tribunal. Aujourd'hui le sentiment d'impunité prédomine et nuit indiscutablement à ce l'on appelle communément le bien vivre ensemble, au respect de l'autre, à la cohabitation.

 

Quelques propositions du gouvernement :

 

Responsabilité pénale des parents : " punir de deux ans de prison les parents de mineurs délinquants et 30000 euros d'amende ".

 

Perte de la nationalité française : " toute personne d'origine étrangère qui porterait volontairement atteinte à la vie d'un policier, d'un gendarme, d'un militaire, la nationalité française se mérite et il faut pouvoir s'en montrer digne ".

 

Il me semble particulièrement difficile de déchoir un individu de sa nationalité,ce n'est pas, dans tous les cas, du ressort d'un gouvernement ni d'une majorité. Par contre j'approuve le fait qu'acquérir la nationalité française ne devrait pas être automatique. Elle se mérite et devrait  passer par une période probatoire plus ou moins longue comme cela se pratique en Allemagne, apprendre la langue et la maîriser ce qui permettrait aux enfants d'immigrés de bénéficier d'un suivi scolaire parental de qualité, intégrer nos coutumes, connaître et accepter les droits et les devoirs de tout citoyen français, les respecter, accorder le droit de vote qu'au terme de cette période.

 

Je ne sais si l'instruction civique fait partie des matières encore enseignées en école primaire et au collège. Si ce n'est pas le cas, il ne serait pas inutile de l'enseigner à tous les jeunes citoyens français scolarisés.

 

Mais il est avant tout urgent d'appliquer les lois existantes avant d'en créer d'autres. Les lois sont et doivent être les mêmes pour tous, sans distinction d'origine ou de situation sociale.

 

 

 

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Publié dans Société-Citoyenneté

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P
<br /> La droite et la gauche devraient se méfier car entre inefficacité d'un côté et " angélisme " de l'autre, les extrêmes en temps de crise, paraissent être un refuge à l'inéfficience ambiante.<br /> <br /> <br />
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