RUPTURE, DEFENSE, L' UE....OU LE "TOURNIS".... DE SARKO
Les français ont voulu la rupture : la voici.
Mais l'adversaire réel n'est-il pas ailleurs ?
Eh oui, il faut hélas admettre que notre pays n'est qu'une puissance moyenne largement dépendante de l'UE ultra libérale née du traité de Maastricht, lequel est à l'origine des déréglementations outrancières qui ont alimenté la crise économique actuelle attendue par beaucoup depuis une bonne dizaine d'années (contrairement à ce que l'on veut nous faire croire)
De plus nos partenaires européens ne nous facilitent pas la tâche à vouloir ainsi s'appuyer sur l'oncle SAM en matière de défense plutôt que d'investir pour conserver notre indépendance...La défense coûte de l'argent et tant que la France acceptait de banquer pour la défense européenne (avec l'atlantiste Grande Bretagne) c'était bien : mais voilà...elle ne peut et ne veut plus se dévouer faute d'argent. Il faut donc répartir les dépenses mais hélas nos amis européens refusent.
Alors peut-on, sans forces armées suffisantes, continuer de prêcher seuls le non-alignement ? Cela semble bien difficile : les temps ont changé avec la création de l'UE et nous avons transféré bien des compétences.
De fait, nos partenaires nous poussent vers l'OTAN....
Seuls un programme politique commun et un ambitieux plan de relance européen pourraient nous sortir de ce mauvais pas : économie, défense, écologie, mise à niveau des nouveaux entrants à faible coût de main-d'oeuvre et qui font le jeu des délocalisations massives,emploi, politique sociale..
D'où viennent les freins ? Peut-être de ceux qui veulent reconstituer leurs marges en profitant, notamment, des faibles coûts de main-d'oeuvre à l'Est et pourquoi pas demain, après le rattrapage de niveau de vie, de la Turquie ?
....C'est ainsi que l'on préparerait "l'Europe puissance" et un "monde multipolaire" ? La haute finance n'a jamais beaucoup apprécié les vraies politiques.
Mais curieusement les différents partis politiques n'abordent pas (ou si peu) ces problèmes de l'UE....
Notre Président de la République ne serait-il qu'un leurre pour éviter l'insurrection du peuple contre une Europe purement marchande, construite sans lui et qui joue le jeu d'une mondialisation sauvage rejetée par la plupart des citoyens européens?
Les défis ne dépassent-ils pas le seul territoire français ? La prise de la bastille remonte XVIIIème siècle..et nous vivons au XXIème...Ne sommes-nous pas encore une fois en retard de quelques guerres ?
Nous sommes aussi en droit de nous demander si derrière tout cela il n'y a pas l'idée que pour construire l'UE il faudra sacrifier deux ou trois générations, comme ça, mine de rien...
Ah....ces lendemains qui chantent....à coups de marches forcées, pour le lucre ou au nom d' une utopie....
L'histoire se répète... mais comme d'habitude, tôt ou tard la lucidité des européens les guidera ....Les dirigeants européens, surtout ceux de "la vieille Europe", celle des origines de l'UE doivent réagir très vite, ensemble....
Sinon d'autres ruptures risquent fort de surprendre......
Nicole COURBIS.
Mais l'adversaire réel n'est-il pas ailleurs ?
Eh oui, il faut hélas admettre que notre pays n'est qu'une puissance moyenne largement dépendante de l'UE ultra libérale née du traité de Maastricht, lequel est à l'origine des déréglementations outrancières qui ont alimenté la crise économique actuelle attendue par beaucoup depuis une bonne dizaine d'années (contrairement à ce que l'on veut nous faire croire)
De plus nos partenaires européens ne nous facilitent pas la tâche à vouloir ainsi s'appuyer sur l'oncle SAM en matière de défense plutôt que d'investir pour conserver notre indépendance...La défense coûte de l'argent et tant que la France acceptait de banquer pour la défense européenne (avec l'atlantiste Grande Bretagne) c'était bien : mais voilà...elle ne peut et ne veut plus se dévouer faute d'argent. Il faut donc répartir les dépenses mais hélas nos amis européens refusent.
Alors peut-on, sans forces armées suffisantes, continuer de prêcher seuls le non-alignement ? Cela semble bien difficile : les temps ont changé avec la création de l'UE et nous avons transféré bien des compétences.
De fait, nos partenaires nous poussent vers l'OTAN....
Seuls un programme politique commun et un ambitieux plan de relance européen pourraient nous sortir de ce mauvais pas : économie, défense, écologie, mise à niveau des nouveaux entrants à faible coût de main-d'oeuvre et qui font le jeu des délocalisations massives,emploi, politique sociale..
D'où viennent les freins ? Peut-être de ceux qui veulent reconstituer leurs marges en profitant, notamment, des faibles coûts de main-d'oeuvre à l'Est et pourquoi pas demain, après le rattrapage de niveau de vie, de la Turquie ?
....C'est ainsi que l'on préparerait "l'Europe puissance" et un "monde multipolaire" ? La haute finance n'a jamais beaucoup apprécié les vraies politiques.
Mais curieusement les différents partis politiques n'abordent pas (ou si peu) ces problèmes de l'UE....
Notre Président de la République ne serait-il qu'un leurre pour éviter l'insurrection du peuple contre une Europe purement marchande, construite sans lui et qui joue le jeu d'une mondialisation sauvage rejetée par la plupart des citoyens européens?
Les défis ne dépassent-ils pas le seul territoire français ? La prise de la bastille remonte XVIIIème siècle..et nous vivons au XXIème...Ne sommes-nous pas encore une fois en retard de quelques guerres ?
Nous sommes aussi en droit de nous demander si derrière tout cela il n'y a pas l'idée que pour construire l'UE il faudra sacrifier deux ou trois générations, comme ça, mine de rien...
Ah....ces lendemains qui chantent....à coups de marches forcées, pour le lucre ou au nom d' une utopie....
L'histoire se répète... mais comme d'habitude, tôt ou tard la lucidité des européens les guidera ....Les dirigeants européens, surtout ceux de "la vieille Europe", celle des origines de l'UE doivent réagir très vite, ensemble....
Sinon d'autres ruptures risquent fort de surprendre......
Nicole COURBIS.